À chacun sa Chine
« ANCIENNE Chine, connais pas » peut dire Catherine van Moppès, qui vient de passer un hiver dans cette nouvelle Chine qui fête ses quinze ans... Catherine van Moppès, de quelques années plus âgée, a été la plus jeune journaliste à découvrir la Chine et la seule à la vivre au jour le jour...
Reçue avec enthousiasme par les Chinois, pour lesquels elle représente la nouvelle génération, elle reste elle-même, applaudit, s'étonne et rit quand elle en a envie.
Comme dans DROLE D'AMÉRIQUE, elle ne commente pas. Elle se promène, regarde, s'amuse et voit. Au fil de ses « balades », elle capte des détails, des gens, des scènes qui sont la vie quotidienne en Chine 1965.
Elle découvre les coulisses de Moscou avec des Africains, le transsibérien avec des Vietnamiens. Elle voit Pékin, Changaï, Canton, seule et libre ; elle flane partout ; elle fait connaissance avec la vie chinoise au hasard de ses reoncontres ; elle va au restaurant, au cinéma, au théâtre ; elle est invitée dans des familles chinoises d'ouvriers comme d'intellectuels, en amie sans intermédiaire. Au cours de longs mois, elle se familiarise avec la mythologie moderne et nous fait découvrir, par le trou de la serrure, une Chine bien vivante et quotidiennement heureuse. Plus tard, Hong Kong lui apportera aussi ses révélations.
« Pour comprendre la Chine, dit Han Suyin à Catherine, il ne faut ni la comparer ni la craindre ». Catherine van Moppès, dans son livre A CHACUN SA CHINE a pris l'heureux parti de la vivre.