Cahiers de Sainte-Hélène, - tome 2
Dans ce second volume qui voit le jour pour la première fois, le Grand Maréchal Bertrand poursuit une oeuvre entreprise au lendemain du départ de Las Cases, chassé de Sainte-Hélène. Il s'y montre le témoin sincère de la Captivité, un témoin sans complaisance qui ne se préoccupe ni de plaire ni de séduire, mais de cerner la vérité d'aussi près que possible.
Sténographe impavide, greffier d'histoire, il nous livre "un portrait sans retouche" de Napoléon, il enregistre "la voix même de l'homme", selon l'expression de l'historien Pierre d'Espezel et l'appréciation du regretté Louis Madelin.
C'est l'Empereur déchu, peint ad vivum, avec ses manies et ses tics, son esprit taquin et mordant, ses colères et ses accès de bon sens ; la méditation de ses erreurs ou de ses fautes passées, son amour passionné pour la grandeur de son pays, ses appétits hégémoniques, ses vues prophétiques sur l'avenir de l'Europe dont le souci le hante jusque dans les tourments de l'exil.
Tout a été dit, semble-t-il, sur Napoléon. On s'aperçoit en analysant le second volume des Cahiers de Sainte-Hélène, qu'il restait encore beaucoup à dire sur l'oeuvre et sur l'homme, qu'il restait beaucoup de traits neufs à recueillir et maintes leçons profitables à recevoir de celui qui fut à la fois un stratège sans égal, le premier capitaine du monde, mais aussi l'un des politiques les plus clairvoyants de son siècle.
Sténographe impavide, greffier d'histoire, il nous livre "un portrait sans retouche" de Napoléon, il enregistre "la voix même de l'homme", selon l'expression de l'historien Pierre d'Espezel et l'appréciation du regretté Louis Madelin.
C'est l'Empereur déchu, peint ad vivum, avec ses manies et ses tics, son esprit taquin et mordant, ses colères et ses accès de bon sens ; la méditation de ses erreurs ou de ses fautes passées, son amour passionné pour la grandeur de son pays, ses appétits hégémoniques, ses vues prophétiques sur l'avenir de l'Europe dont le souci le hante jusque dans les tourments de l'exil.
Tout a été dit, semble-t-il, sur Napoléon. On s'aperçoit en analysant le second volume des Cahiers de Sainte-Hélène, qu'il restait encore beaucoup à dire sur l'oeuvre et sur l'homme, qu'il restait beaucoup de traits neufs à recueillir et maintes leçons profitables à recevoir de celui qui fut à la fois un stratège sans égal, le premier capitaine du monde, mais aussi l'un des politiques les plus clairvoyants de son siècle.