Ce qui ne peut plus durer
« La gauche peut gagner : nous le pensons et le souhaitons.
Mais elle va gagner au pire moment : celui où certains Etats risquent de faire faillite, et nous contraindre tous à une rigueur que nous ne soupçonnons pas.
Les gouvernants recevront leur mandat d'une société fracturée par la défiance, les inégalités et le corporatisme.
C'est peut-être la dernière chance de la réforme avant la nuit du populisme.
Mais c'est aussi une vraie chance !
Celle de dire, dès maintenant, ce qui ne peut plus durer. De ne promettre que ce que l'on peut tenir. Et de conduire la France vers une société du respect.
L'effort sera rude pour chacun, mais la survie de notre modèle social est en jeu, et elle le mérite.
Tellement rude que cette fois-ci, les élites vont devoir donner l'exemple. »
Les Gracques sont un groupe de « réflexion et de pression » qui veut que la gauche garde une culture de gouvernement. Fondé en 2007 par d'anciens membres des cabinets Mitterrand, Rocard et Jospin, il s'est depuis ouvert à des intellectuels, des chercheurs, des avocats, des chefs d'entreprise, qui partagent les mêmes orientations : pour un rassemblement autour d'une gauche réformiste.
Mais elle va gagner au pire moment : celui où certains Etats risquent de faire faillite, et nous contraindre tous à une rigueur que nous ne soupçonnons pas.
Les gouvernants recevront leur mandat d'une société fracturée par la défiance, les inégalités et le corporatisme.
C'est peut-être la dernière chance de la réforme avant la nuit du populisme.
Mais c'est aussi une vraie chance !
Celle de dire, dès maintenant, ce qui ne peut plus durer. De ne promettre que ce que l'on peut tenir. Et de conduire la France vers une société du respect.
L'effort sera rude pour chacun, mais la survie de notre modèle social est en jeu, et elle le mérite.
Tellement rude que cette fois-ci, les élites vont devoir donner l'exemple. »
Les Gracques sont un groupe de « réflexion et de pression » qui veut que la gauche garde une culture de gouvernement. Fondé en 2007 par d'anciens membres des cabinets Mitterrand, Rocard et Jospin, il s'est depuis ouvert à des intellectuels, des chercheurs, des avocats, des chefs d'entreprise, qui partagent les mêmes orientations : pour un rassemblement autour d'une gauche réformiste.