Chers Amis de Partenia...
« J'ai fait un rêve : celui de pouvoir accompagner les pauvres, les exclus, les pas grand-chose, sans avoir à m'expliquer, me justifier auprès des riches, des nantis, des confortables. Celui de pouvoir me rendre où la détresse m'appelle sans avoir à déposer de préavis. Celui de pouvoir m'indigner contre la misère, l'injustice, la violence, le commerce des armes et les famines réglementees sans être classé en politique...
J'ai fait un rêve : celui de pouvoir vivre ma foi au sein de l'Église, mais également dans la société, dans mon temps et avec mon temps. Celui d'avoir la liberté depenser, de m'exprimer, de débattre, de critiquer sans le couperet. Celui d'être différent dans l'unité et de rester moi-même, solitaire et solidaire. Celui enfin de pouvoir annoncer un Évangile de liberté sans être marginalisé...
J'ai fait un rêve, et ce rêve devient réalité. Le pape vous a rendu un grand service, m'a écrit quelqu'un. Vous allez pouvoir quitter votre palais, et vivre du Christ, avec lui, où il est... À ce détail près que mon évêché d'Évreux n'était pas un palais, ce correspondant dit vrai : en me libérant contre mon gré, Rome m'offre plus que je n'osais l'espérer, bien plus qu'un diocèse, bien plus qu'un évêché. Elle m'offre Partenia. »