Eros, l'encre du désir
Dans chaque société, l’amour suscite une rêverie préalable, se soumet à des modèles, se plie à des injonctions, obéit à des protocoles et des lois dont nous recevons l’empreinte à notre corps défendant. Que serait l’amour sans les poètes qui commandent nos songes ? Car il ne suffit pas de vivre sa vie, il faut l’imaginer, et c’est possible grâce à la littérature.
De quoi l’amour est-il le nom ? Que veut-on dire quand on dit : « Je vous aime » – ou bien « Va-t-en, je ne t’aime plus » ? Y a-t-il plusieurs formes d’amour ? Et d’où vient ce tourment, cette fêlure inhérente à l’amour le plus pur et le plus sincère ?
Nous récitons à notre insu, sur l’échiquier du désir, une pièce déjà écrite. On emporte ainsi dans nos rêves ce qu’on n’a pas encore vécu, ce qu’on a déjà vécu, ce qu’on revivra peut-être, et nos amours ne sont que l’écho de ces passions qui nous habitent.
De quoi l’amour est-il le nom ? Que veut-on dire quand on dit : « Je vous aime » – ou bien « Va-t-en, je ne t’aime plus » ? Y a-t-il plusieurs formes d’amour ? Et d’où vient ce tourment, cette fêlure inhérente à l’amour le plus pur et le plus sincère ?
Nous récitons à notre insu, sur l’échiquier du désir, une pièce déjà écrite. On emporte ainsi dans nos rêves ce qu’on n’a pas encore vécu, ce qu’on a déjà vécu, ce qu’on revivra peut-être, et nos amours ne sont que l’écho de ces passions qui nous habitent.