Fernand de Brinon, l'aristocrate de la Collaboration
Pourquoi l'un des plus célèbres journalistes de l'entre-deux-guerres, issu d'une vieille famille française et lié à la communauté juive par son mariage, s'est-il engagé corps et âme dans la collaboration avec l'Allemagne nazie ? Pourquoi a-t-il, à la Libération, incarné « le traître intégral », ce qui lui vaudra d'être fusillé ?
Chargé, dès 1933, par le président du Conseil, Édouard Daladier, d'une mission secrète auprès de Hitler, Fernand de Brinon est littéralement fasciné par le Führer et militera en faveur d'une alliance entre la France et l'Allemagne national-socialiste. Après l'armistice de 1940, il devient, à 55 ans, le troisième personnage de l'État français et le seul, avec le maréchal Pétain, à rester en fonctions durant toute l'Occupation. Réfugié à Sigmaringen avec les débris de l'État vichyste, il rencontre une dernière fois Hitler avant de présider, jusqu'à la débâcle, une commission gouverne-mentale fantoche.
Fondée notamment sur des archives inédites, la biographie de l'historien Gilbert Joseph offre un panorama exceptionnel de cette époque et de l'univers de la Collaboration.
Chargé, dès 1933, par le président du Conseil, Édouard Daladier, d'une mission secrète auprès de Hitler, Fernand de Brinon est littéralement fasciné par le Führer et militera en faveur d'une alliance entre la France et l'Allemagne national-socialiste. Après l'armistice de 1940, il devient, à 55 ans, le troisième personnage de l'État français et le seul, avec le maréchal Pétain, à rester en fonctions durant toute l'Occupation. Réfugié à Sigmaringen avec les débris de l'État vichyste, il rencontre une dernière fois Hitler avant de présider, jusqu'à la débâcle, une commission gouverne-mentale fantoche.
Fondée notamment sur des archives inédites, la biographie de l'historien Gilbert Joseph offre un panorama exceptionnel de cette époque et de l'univers de la Collaboration.