Fêtes et chansons anciennes de la Chine
Dans cet ouvrage, paru en 1919 et depuis longtemps introuvable, le grand sinologue Marcel Granet se penche sur le plus ancien des recueils chinois classiques, le Che king, concentrant plus particulièrement son étude sur les poèmes d'amour de la première partie, le Kouo fong.
Tous les poèmes du Kouo fong auraient été composés et chantés à l'occasion de circonstances historiques définies et du reste bien connues.
Tous posséderaient à la fois un intérêt politique et une valeur rituelle, car ils auraient eu pour objet de dicter aux princes leur conduite et de la rendre conforme aux bonnes moeurs. Cette doctrine traditionnelle a le mérite de mettre en évidence le caractère religieux commun à toutes ces poésies. Ce caractère est essentiel : il explique seul la conservation de ces poèmes et l'utilisation qui en a été faite au cours de l'histoire chinoise. Car le Che king est le classique qui inspire le plus de respect ; on y trouve, mieux que dans les rituels eux-mêmes, de profonds principes de conduite.
Marcel Granet étudie ensuite les fêtes anciennes dont les chansons, déjà, avaient permis de présenter une image générique. Décrivant pour elles-mêmes quelques fêtes locales, exposant tous les documents qu'il a pu rassembler, il montre de la façon la plus convaincante qu'il est possible de comprendre et d'analyser le passage du rituel populaire ancien aux cérémonies du culte officiel "féodal".
Fêtes et Chansons anciennes de la Chine, qui donne en outre de remarquables traductions des poèmes du Che king, apparaît comme un complément précieux aux grands ouvrages classiques de Marcel Granet, La Civilisation chinoise et La Pensée chinoise.
Tous les poèmes du Kouo fong auraient été composés et chantés à l'occasion de circonstances historiques définies et du reste bien connues.
Tous posséderaient à la fois un intérêt politique et une valeur rituelle, car ils auraient eu pour objet de dicter aux princes leur conduite et de la rendre conforme aux bonnes moeurs. Cette doctrine traditionnelle a le mérite de mettre en évidence le caractère religieux commun à toutes ces poésies. Ce caractère est essentiel : il explique seul la conservation de ces poèmes et l'utilisation qui en a été faite au cours de l'histoire chinoise. Car le Che king est le classique qui inspire le plus de respect ; on y trouve, mieux que dans les rituels eux-mêmes, de profonds principes de conduite.
Marcel Granet étudie ensuite les fêtes anciennes dont les chansons, déjà, avaient permis de présenter une image générique. Décrivant pour elles-mêmes quelques fêtes locales, exposant tous les documents qu'il a pu rassembler, il montre de la façon la plus convaincante qu'il est possible de comprendre et d'analyser le passage du rituel populaire ancien aux cérémonies du culte officiel "féodal".
Fêtes et Chansons anciennes de la Chine, qui donne en outre de remarquables traductions des poèmes du Che king, apparaît comme un complément précieux aux grands ouvrages classiques de Marcel Granet, La Civilisation chinoise et La Pensée chinoise.