Je me souviens aussi
« Des noms, des musiques, des visages et des voix... des odeurs, des couleurs, des mots, des modes... le grincement d'une porte de jardin.
Autant de points de repères à la nostalgie en général et à la mienne en particulier.
J'ai écrit ces lignes pour éprouver ma mémoire et mon coeur, pour retenir un peu du temps qui m'emporte. À tout hasard, comme le Petit Poucet, j'ai semé sur mon chemin des cailloux blancs. Qui m'aime me suive !
Ceux qui ont eu vingt ans à la même heure que moi se retrouveront facilement ; que les autres, ceux d'avant et ceux d'après, me croient sur parole : le bonheur c'est seulement quand on se souvient du bonheur. »
Reprenant la formule de Georges Pérec, qui la tenait lui-même de l'Anglais Joe Brainard, Pascal Sevran se livre au jeu du « Je me souviens », qui ressuscite des brins de temps perdu mélancoliques ou amusés, et complète le portrait intime de l'auteur du Passé complémentaire (Prix Roger-Nimier 1979) et de Tous les bonheurs sont provisoires (Albin Michel, 1995).
Autant de points de repères à la nostalgie en général et à la mienne en particulier.
J'ai écrit ces lignes pour éprouver ma mémoire et mon coeur, pour retenir un peu du temps qui m'emporte. À tout hasard, comme le Petit Poucet, j'ai semé sur mon chemin des cailloux blancs. Qui m'aime me suive !
Ceux qui ont eu vingt ans à la même heure que moi se retrouveront facilement ; que les autres, ceux d'avant et ceux d'après, me croient sur parole : le bonheur c'est seulement quand on se souvient du bonheur. »
Reprenant la formule de Georges Pérec, qui la tenait lui-même de l'Anglais Joe Brainard, Pascal Sevran se livre au jeu du « Je me souviens », qui ressuscite des brins de temps perdu mélancoliques ou amusés, et complète le portrait intime de l'auteur du Passé complémentaire (Prix Roger-Nimier 1979) et de Tous les bonheurs sont provisoires (Albin Michel, 1995).