Jean-Edern Hallier
« Beaucoup plus qu'un enfant, Jean-Edern a été une divinité de l'enfance, un Centaure cruel en proie au démon de la destruction, un animal ludique, gratuit, amoral, qui pratiquait le mal en somnambule, moitié sauvage, moitié olympien, l'éphémère dieu Pan d'un monde qui a transformé ses dieux en clowns. »
S'il y a eu dans le siècle un génie de la farce, c'est Jean-Edern Hallier. Tour à tour transformiste, magicien, show-man prodigieux, il a interprété tous les rôles, sauf le sien en définitive : écrivain. À trop vouloir passer à la télévision, il a sûrement sacrifié sa postérité littéraire aux exigences médiatiques. Dans cette transaction narcissique, on a perdu des livres et gagné un clown d'exception, qui a incarné comme personne la société du spectacle... À la croisée de la biographie et du portrait d'humeur, François Bousquet apporte des éclairages crus sur les divers avatars de Jean-Edern Hallier dans l'essai brillant d'un admirateur lucide.
S'il y a eu dans le siècle un génie de la farce, c'est Jean-Edern Hallier. Tour à tour transformiste, magicien, show-man prodigieux, il a interprété tous les rôles, sauf le sien en définitive : écrivain. À trop vouloir passer à la télévision, il a sûrement sacrifié sa postérité littéraire aux exigences médiatiques. Dans cette transaction narcissique, on a perdu des livres et gagné un clown d'exception, qui a incarné comme personne la société du spectacle... À la croisée de la biographie et du portrait d'humeur, François Bousquet apporte des éclairages crus sur les divers avatars de Jean-Edern Hallier dans l'essai brillant d'un admirateur lucide.