La Conversion du regard
Michel Barat, philosophe et Grand Maître de la Grande Loge de France (l'un des plus jeunes de l'histoire de la franc-maçonnerie) nous livre ici une réflexion passionnante sur les liens entre philosophie et spiritualité d'une part, éthique et politique d'autre part.
Sa vocation personnelle - "habiter entre saint Jean et la République" - rejoint l'humanisme propre à son obédience, qui s'enracine dans la quête spirituelle : par une conversion du regard réorienté vers l'intérieur de l'être, "l'initié" ouvre en lui-même des fenêtres sur la transcendance et rencontre le vrai visage de l'Autre, du frère.
Aussi ce livre est-il avant tout un appel.
Appel à réinventer chaque jour la fraternité, en substituant au "je pense, donc je suis" cartésien un "je pense, donc tu es".
Appel à puiser aux sources de la philosophie des Lumières un esprit de tolérance et de respect de la différence, et à discerner dans les sources judéo-chrétiennes le vrai sens de la "bonne nouvelle".
Appel à une "révolution pédagogique" qui apprendrait à l'homme moderne la langue des symboles, où coeur et raison s'assemblent pour dire la parcelle de lumière qui habite l'humain.
Appel, enfin, à une grande alliance des puissances spirituelles de la Cité, pour s'opposer ensemble à tous les fanatismes, à tous les intégrismes, et laisser place ainsi à l'espérance.
Sa vocation personnelle - "habiter entre saint Jean et la République" - rejoint l'humanisme propre à son obédience, qui s'enracine dans la quête spirituelle : par une conversion du regard réorienté vers l'intérieur de l'être, "l'initié" ouvre en lui-même des fenêtres sur la transcendance et rencontre le vrai visage de l'Autre, du frère.
Aussi ce livre est-il avant tout un appel.
Appel à réinventer chaque jour la fraternité, en substituant au "je pense, donc je suis" cartésien un "je pense, donc tu es".
Appel à puiser aux sources de la philosophie des Lumières un esprit de tolérance et de respect de la différence, et à discerner dans les sources judéo-chrétiennes le vrai sens de la "bonne nouvelle".
Appel à une "révolution pédagogique" qui apprendrait à l'homme moderne la langue des symboles, où coeur et raison s'assemblent pour dire la parcelle de lumière qui habite l'humain.
Appel, enfin, à une grande alliance des puissances spirituelles de la Cité, pour s'opposer ensemble à tous les fanatismes, à tous les intégrismes, et laisser place ainsi à l'espérance.