La Mafia des tribunaux de commerce
En dix ans, les magouilles au sein des tribunaux de commerce et la malhonnêteté avérée de trop nombreux magistrats consulaires et mandataires de justice ont coûté au pays un million d'emplois et, aux entreprises, des milliards de francs ! Tel est le bilan affligeant dressé par Antoine Gaudino au terme d'un hallucinant tour de France de cette forme de corruption institutionnalisée.
De la Bretagne à la côte méditerranéenne, de Bordeaux à Boulogne-sur-Mer, en passant par Bobigny ou Nanterre, l'ancien inspecteur de la brigade financière de Marseille, qui avait révélé le scandale des financements politiques occultes, ouvre ses dossiers, dénonce un système perverti, brosse le portrait sans complaisance de nombreux acteurs et en appelle au respect du droit.
Comment admettre ce partage concerté des dépouilles entre initiés, au mépris des textes ? Comment comprendre que des dossiers puissent traîner des années, alors que le compteur des honoraires continue de tourner ? Pour avoir osé dénoncer ces pratiques, un avocat breton s'est retrouvé en prison. Car nul ne doit, semble-t-il, perturber le repas des vautours...
Tous les gouvernements, bien que conscients de l'ampleur des dérèglements, ont jusqu'à présent reculé devant la pression des magistrats et différé une réforme indispensable.
De la Bretagne à la côte méditerranéenne, de Bordeaux à Boulogne-sur-Mer, en passant par Bobigny ou Nanterre, l'ancien inspecteur de la brigade financière de Marseille, qui avait révélé le scandale des financements politiques occultes, ouvre ses dossiers, dénonce un système perverti, brosse le portrait sans complaisance de nombreux acteurs et en appelle au respect du droit.
Comment admettre ce partage concerté des dépouilles entre initiés, au mépris des textes ? Comment comprendre que des dossiers puissent traîner des années, alors que le compteur des honoraires continue de tourner ? Pour avoir osé dénoncer ces pratiques, un avocat breton s'est retrouvé en prison. Car nul ne doit, semble-t-il, perturber le repas des vautours...
Tous les gouvernements, bien que conscients de l'ampleur des dérèglements, ont jusqu'à présent reculé devant la pression des magistrats et différé une réforme indispensable.