La Plénitude du Vide
Que ce soit à l’échelle du cosmos, avec le fameux « vide intersidéral », ou à celle de l’atome, l’existence et même l’omniprésence du vide est pour l’esprit moderne une évidence. On a du mal à s’imaginer que cette idée a pourtant mis des millénaires à s’imposer, philosophes et scientifiques, d’Aristote à Descartes, s’attachant à nier l’existence du vide. Et certes, puisque le vide n’est rien, comment pourrait-il exister ?
Avec le talent pédagogique qui a fait le succès de ses nombreux ouvrages (dont Le Cosmos et le Lotus, Albin Michel, 2011), le célèbre astrophysicien Trinh Xuan Thuan retrace pour nous la grande odyssée du vide. Partant de l'histoire passionnante de l'invention du zéro venue d'Orient, il nous fait vivre la naissance de la science expérimentale avec Galilée et Pascal, et nous conduit, à travers les théories de la relativité et de la mécanique quantique, jusqu'à la physique contemporaine. Celle-ci a montré que le vide n’est pas un néant inerte, puisque que des particules éphémères, comme le boson de Higgs, peuvent en émerger. Cette « fécondité du vide », que l’on découvre aujourd’hui, rejoint en partie les intuitions des traditions taoïstes et bouddhistes, comme le montre l’auteur à la fin de son ouvrage.
Avec le talent pédagogique qui a fait le succès de ses nombreux ouvrages (dont Le Cosmos et le Lotus, Albin Michel, 2011), le célèbre astrophysicien Trinh Xuan Thuan retrace pour nous la grande odyssée du vide. Partant de l'histoire passionnante de l'invention du zéro venue d'Orient, il nous fait vivre la naissance de la science expérimentale avec Galilée et Pascal, et nous conduit, à travers les théories de la relativité et de la mécanique quantique, jusqu'à la physique contemporaine. Celle-ci a montré que le vide n’est pas un néant inerte, puisque que des particules éphémères, comme le boson de Higgs, peuvent en émerger. Cette « fécondité du vide », que l’on découvre aujourd’hui, rejoint en partie les intuitions des traditions taoïstes et bouddhistes, comme le montre l’auteur à la fin de son ouvrage.