La Véranda au frangipanier
Après Terre somnambule et Les baleines de Quissico, l'écrivain mozambicain Mia Couto poursuit avec ce nouveau roman une oeuvre singulière, quête incessante des racines et d'une identité nationale perdues.
Fortement marqué par la tradition orale africaine, animé de légendes, d'épisodes fabuleux et de sagesse populaire, cet étrange récit aux allures de faux roman policier est hanté par un crime véritable : celui qui consiste à tuer le passé d'un peuple. Et à travers l'aventure d'Ermelindo Mucanga, mort rendu à la vie pour quelques jours, c'est l'histoire violente du Mozambique qui est évoquée et dont un frangipanier, au coeur d'une ancienne forteresse transformée en asile, est le témoin muet...
Nourri de toute une mémoire collective, ce récit fantastique, poétique et souvent drôle, illustre toute la puissance d'évocation d'une littérature métissée, dans son inspiration comme dans sa langue, dont mia Couto demeure l'un des plus brillants représentants.
Fortement marqué par la tradition orale africaine, animé de légendes, d'épisodes fabuleux et de sagesse populaire, cet étrange récit aux allures de faux roman policier est hanté par un crime véritable : celui qui consiste à tuer le passé d'un peuple. Et à travers l'aventure d'Ermelindo Mucanga, mort rendu à la vie pour quelques jours, c'est l'histoire violente du Mozambique qui est évoquée et dont un frangipanier, au coeur d'une ancienne forteresse transformée en asile, est le témoin muet...
Nourri de toute une mémoire collective, ce récit fantastique, poétique et souvent drôle, illustre toute la puissance d'évocation d'une littérature métissée, dans son inspiration comme dans sa langue, dont mia Couto demeure l'un des plus brillants représentants.