L'Amour en toutes lettres
Dans la première moitié du siècle, le discours sur la sexualité semblait, au sein de l'Eglise, confisqué par les clercs. Seuls les évêques, et d'abord celui de Rome, pouvaient énoncer le bon usage du sexe. Mais derrière les prêches, quelle était donc la pratique des couples catholiques ?
Entre 1924 et 1943, des femmes et des hommes, catholiques fervents, ont écrit à l'abbé Viollet, directeur de l'Association du mariage chrétien et grand spécialiste de la morale conjugale, pour lui livrer leurs questions, leurs difficultés et, finalement, leur vie sexuelle. Voici donc exposé le sexe catholique tel qu'il fut vécu et pensé par des laïcs.
Martine Sevegrand, historienne, auteur des Enfants du bon Dieu, nous livre 120 lettres de femmes et d'hommes ordinaires, de tous âges et de tous milieux sociaux, reproduites intégralement. Ecrites dans une langue à la fois prude et crue, ces lettres disent la fidélité candide à l'Eglise et la sourde révolte, l'angoisse et les désirs réfrénés, l'amour rescapé ou brisé. Elles constituent un témoignage exceptionnel, et même unique, sur les mentalités et les moeurs des catholiques français de l'entre-deux-guerres, qui, au temps de la contraception, de l'avortement et du sida, pourra éclairer la confrontation toujours d'actualité entre l'Eglise et la sexualité.
Entre 1924 et 1943, des femmes et des hommes, catholiques fervents, ont écrit à l'abbé Viollet, directeur de l'Association du mariage chrétien et grand spécialiste de la morale conjugale, pour lui livrer leurs questions, leurs difficultés et, finalement, leur vie sexuelle. Voici donc exposé le sexe catholique tel qu'il fut vécu et pensé par des laïcs.
Martine Sevegrand, historienne, auteur des Enfants du bon Dieu, nous livre 120 lettres de femmes et d'hommes ordinaires, de tous âges et de tous milieux sociaux, reproduites intégralement. Ecrites dans une langue à la fois prude et crue, ces lettres disent la fidélité candide à l'Eglise et la sourde révolte, l'angoisse et les désirs réfrénés, l'amour rescapé ou brisé. Elles constituent un témoignage exceptionnel, et même unique, sur les mentalités et les moeurs des catholiques français de l'entre-deux-guerres, qui, au temps de la contraception, de l'avortement et du sida, pourra éclairer la confrontation toujours d'actualité entre l'Eglise et la sexualité.