L'Amour, la fantasia
Assia Djebar, qui s'est imposée au tout premier rang (les écrivains de son pays, l'Algérie, mêle habilement ses propres souvenirs d'enfance à l'évocation du passé lointain, la conquête par les Français en 1830, et du passé récent, la guerre d'indépendance.
A travers l'histoire telle que la conte Assia Djebar une vérité enfouie se fait jour, une vérité ancienne, connue au rebut, celle de la femme, de l'Algérienne, allant de l'étouffoir d'autrefois, du "bruissement des femmes reléguées", à la participation militante aux combats du maquis. De l'émotion de la prise d'Alger il y a cent cinquante ans à l'arrachement d'il y a vingt ans, c'est comme si la voix d'une femme appelée Algérie venait nous crier ce qui échappe aux historiens, aux analystes, aux commentateurs, aux politiciens, bref : aux hommes.
Un beau livre, entre France et Algérie, écrit dans un français somptueux.
A travers l'histoire telle que la conte Assia Djebar une vérité enfouie se fait jour, une vérité ancienne, connue au rebut, celle de la femme, de l'Algérienne, allant de l'étouffoir d'autrefois, du "bruissement des femmes reléguées", à la participation militante aux combats du maquis. De l'émotion de la prise d'Alger il y a cent cinquante ans à l'arrachement d'il y a vingt ans, c'est comme si la voix d'une femme appelée Algérie venait nous crier ce qui échappe aux historiens, aux analystes, aux commentateurs, aux politiciens, bref : aux hommes.
Un beau livre, entre France et Algérie, écrit dans un français somptueux.