Le Chemin des sources profondes
« Gare de Lyon, sept heures trente du matin. Nous sommes le 27 octobre 1954. Le soleil n'est pas au rendez-vous. Puiviggineghja... il bruine sur Paris. Un camion de l'armée me récupère au pied de la grande horloge. Direction : Versailles. Ce n'est pas vraiment un jour pour flâner, d'ailleurs je ne verrai pas grand-chose. Cette ville si longtemps rêvée, cette Babylone, me fascinera, mais plus tard. Je vais avoir vingt-trois ans ; une nouvelle page de ma vie s'ouvre. Même pluvieux et maussade, ce jour est aux couleurs de l'espoir. »
Après Une odeur de figuier sauvage, chronique villageoise d'une enfance dans la Casinca, Antoine Ciosi poursuit le récit de la vie singulière d'un Corse dans le Paris des années 50. C'est là, au coeur de la Ville-lumière, qu'il va tenter sa chance et réaliser son rêve : devenir chanteur. Choriste à Mogador dans les opérettes de Tino Rossi, courant les figurations, il hante les cabarets montmartrois pour se faire un nom, fréquentant les « affranchis » du milieu corse, de François Marcantoni aux Guerrini de Marseille... Mais Paris « lui sape parfois le moral », la « nostalgia » l'assaille... Évoquant ses fréquents retours au pays, où il retrouve l'odeur du maquis, Antoine Ciosi donne libre cours à son amour de la terre natale, chantant avec bonheur la ruralité perdue, son parfum et son authenticité, dans ce véritable hymne à l'île de Beauté.
Après Une odeur de figuier sauvage, chronique villageoise d'une enfance dans la Casinca, Antoine Ciosi poursuit le récit de la vie singulière d'un Corse dans le Paris des années 50. C'est là, au coeur de la Ville-lumière, qu'il va tenter sa chance et réaliser son rêve : devenir chanteur. Choriste à Mogador dans les opérettes de Tino Rossi, courant les figurations, il hante les cabarets montmartrois pour se faire un nom, fréquentant les « affranchis » du milieu corse, de François Marcantoni aux Guerrini de Marseille... Mais Paris « lui sape parfois le moral », la « nostalgia » l'assaille... Évoquant ses fréquents retours au pays, où il retrouve l'odeur du maquis, Antoine Ciosi donne libre cours à son amour de la terre natale, chantant avec bonheur la ruralité perdue, son parfum et son authenticité, dans ce véritable hymne à l'île de Beauté.