Le Jour où Félicité a tué la mort
Félicité, qui entre dans sa quatre-vingt-quinzième année, ne veut pas sombrer dans la vieillesse. Elle décide d’en finir au moyen d’une seringue pleine de mort-aux-rats. Après avoir écrit à ses amis pour leur annoncer son décès, elle demande au fidèle Blaise, le jardinier, de l’assister en s’allongeant auprès d’elle. Alors que Félicité enfonce d’un coup sec l’aiguille comme on piquerait un rôti d’agneau, un spasme épouvantable se fait entendre : Blaise est passé de vie à trépas. La vieille dame, qui s’est bêtement trompée de bras, ne sait pas que ses proches sont déjà en route pour son enterrement...
Ainsi commence ce roman à « mourir de rire » (sans mauvais jeu de mots !), riche en rebondissements, surprises et drôlerie, où Henri Gougaud, avec son inimitable talent de conteur, livre, sous la forme d’une désopilante chronique villageoise, une vaste réflexion sur la vie, la mort, et l’après...