Le Moine et la psychanalyste
Lorsqu'un moine et une psychanalyste - juive et agnostique - s'interrogent ensemble non pas tant sur ce qui guérit que sur ce qui pourrait « sauver », que peut-il naître de cette rencontre ? Une parole libre, dans laquelle le verbe « croire » se passe de complément, et qui exprime une autre idée du désir, pour la psychanalyse comme pour la religion. Parole tendue, confrontation parfois, au sujet de l'Eglise et de ce Dieu demandeur de sacrifices que la psychanalyste compare à un Ogre mangeur d'âmes. Parole heureuse, qui conduira les deux interlocuteurs vers des rendez-vous avec Abraham, le psalmiste et Jésus, mais aussi avec Mozart, Rimbaud mourant près de sa soeur ou Montaigne au chevet de la Boétie.
Marie Balmary choisit ici pour la première fois la voie de la parabole, s'inspirant, entre autres, du dialogue réel qu'elle eut avec le moine Marc-François, frère de Jacques Lacan. Avec ce récit atypique et passionnant, elle nous introduit dans un monde de relations libératrices, autre nom du « ciel ».
Marie Balmary choisit ici pour la première fois la voie de la parabole, s'inspirant, entre autres, du dialogue réel qu'elle eut avec le moine Marc-François, frère de Jacques Lacan. Avec ce récit atypique et passionnant, elle nous introduit dans un monde de relations libératrices, autre nom du « ciel ».