Le Père adopté
« La première fois que tu es mort,j'avais sept ans et demi. »
Quels drames et quels enjeux faut-il pour qu'un enfant décide de gagner sa vie comme écrivain, à l'âge où l'on perd ses dents de lait ? En révélant ses rapports avec son père, Didier van Cauwelaert nous donne les clés de son oeuvre, et nous offre son plus beau personnage de roman. Un père à l'énergie démesurée, à l'humour sans bornes et aux détresses insondables, qui a passé sa vie à mourir et renaître sans cesse. Un père redresseur de torts et fauteur de troubles, qui réenchanta le monde par l'incroyable force de son destin, de ses talents et de ses folies au service des autres. Drôle, bouleversant, généreux et tonique, Le Père adopté est à la fois un merveilleux récit des origines et un irrésistible appel à inventer sa vie en travaillant ses rêves.
Le Père adopté a reçu le prix Nice Baie des Anges et le prix Marcel-Pagnol 2007.
« Didier van Cauwelaert se déboutonne et c'est émouvant. L'exercice est périlleux mais l'écrivain est habile, rusé et léger, ce qui suppose une certaine profondeur. [...] Drôle et poignant. » Le Monde des livres.
« La féérie et la fantaisie éclairent les pages sans jamais tremper dans l'eau de rose. Le rire croise la tragédie avec une élégance pudique (...). À la manière de Pascal Jardin dans Le Nain jaune, van Cauwelaert signe un portrait émouvant et drôle. » Christian Authier, Le Figaro littéraire.
« Enjoué, enlevé, volontairement inconvenant (...), éminemment romanesque (...), désopilant (...), surprenant et divertissant dans les circonstances les plus graves. (...) un dialogue malicieux, poursuivi au-delà de la mort, dont le lecteur ne se sent jamais exclu. » Delphine Peras, Lire.