L'Encre, l'eau, l'air, la couleur
Faisant suite aux Carnets de voyage 1948-1952 parus aux éditions Albin Michel en octobre 2006, L’Encre, l’Eau, l’Air, la Couleur réunit une sélection d’encres de Chine et d’aquarelles de Zao Wou-Ki réalisées entre 1954 et 2007 qui font l’objet d’une exposition au musée de l’Hospice Saint Roch d’Issoudun à partir de juin 2008. Cette oeuvre sur papier, moins connue que l’oeuvre peinte, est émouvante de fragilité, de légèreté. Elle est nuée et vapeur, elle flotte et fuit, en nous offrant l’occasion de prendre du champs, d’échapper à la pesanteur.
« Montrer en dissimulant, briser et faire trembler la ligne directe, tracer, en musant, les détours de la promenade et les pattes de mouche du pinceau rêveur, voilà ce qu’aime Zao Wou-Ki, et, tout à coup, avec le même air de fête qui anime campagnes et villages chinois, le tableau apparaît, frémissant joyeusement et un peu drôle dans un verger de signes », écrivait Michaux en découvrant le travail de ce tout jeune Chinois fraîchement arrivé en France et qui allait devenir son grand ami.
« Montrer en dissimulant, briser et faire trembler la ligne directe, tracer, en musant, les détours de la promenade et les pattes de mouche du pinceau rêveur, voilà ce qu’aime Zao Wou-Ki, et, tout à coup, avec le même air de fête qui anime campagnes et villages chinois, le tableau apparaît, frémissant joyeusement et un peu drôle dans un verger de signes », écrivait Michaux en découvrant le travail de ce tout jeune Chinois fraîchement arrivé en France et qui allait devenir son grand ami.