Les Cévennes, rêve planétaire
Après le Lubéron, les Cévennes sont-elles en passe de devenir la nouvelle terre promise ?
Marie-Joséphine Grojean, auteur de La Planète bleue (Albin Michel) et réalisatrice du film Les Gens du fleuve, s'est installée à Sauve, sur le piémont des Cévennes. Autour d'elle, sur le causse, les derniers chevaux sauvages de la planète, les Przewalski, mais aussi un fabricant de yourtes mongoles, un éleveur d'autruches, un château russe, un centre d'études hébraïques, des cérémonies indiennes lakotas... Originaires d'une bonne vingtaine de pays, ils sont des milliers - artistes, intellectuels, nouveaux paysans, écologistes, artisans de toutes sortes - à avoir choisi les montagnes cévenoles comme terre d'accueil, les transformant, au sens propre, en un « village planétaire » ouvert sur les modes de vie de demain.
Comme si cette « terre du refus et du refuge », sur laquelle butèrent Jules César et Louis XIV, qui abrita « camisards » et « parpaillots », continuait, à l'aube du XXIe siècle, de tenir son rôle de rebelle en résistant au déferlement d'une mondialisation normalisatrice.
Marie-Joséphine Grojean, auteur de La Planète bleue (Albin Michel) et réalisatrice du film Les Gens du fleuve, s'est installée à Sauve, sur le piémont des Cévennes. Autour d'elle, sur le causse, les derniers chevaux sauvages de la planète, les Przewalski, mais aussi un fabricant de yourtes mongoles, un éleveur d'autruches, un château russe, un centre d'études hébraïques, des cérémonies indiennes lakotas... Originaires d'une bonne vingtaine de pays, ils sont des milliers - artistes, intellectuels, nouveaux paysans, écologistes, artisans de toutes sortes - à avoir choisi les montagnes cévenoles comme terre d'accueil, les transformant, au sens propre, en un « village planétaire » ouvert sur les modes de vie de demain.
Comme si cette « terre du refus et du refuge », sur laquelle butèrent Jules César et Louis XIV, qui abrita « camisards » et « parpaillots », continuait, à l'aube du XXIe siècle, de tenir son rôle de rebelle en résistant au déferlement d'une mondialisation normalisatrice.