Les Harmonies viennoises
Les Harmonies viennoises ont paru en 1926 aux Éditions Émile-Paul, dans la collection Edmond Jaloux. Après Éloge de la folie, paru l’année précédente, c’était le second roman de Jean Cassou, le roman de la jeunesse de cet écrivain dont l’œuvre a eu, depuis, de riches et multiples développements. Et ce sont tous les thèmes de la jeunesse, le rêve, la musique, l’amour, thèmes plus tard repris par l’auteur sur un mode plus grave, qui y chantent, avec une sorte de vertu magique qui a assuré à ce livre « entre ciel et terre », comme l’a dit Robert Kemp, une célébrité immédiate et ravie. On a parlé à son propos d’un renouveau du romantisme. Et c’est en effet le romantisme éternel qui se respire dans cette histoire où revit la Vienne de Schubert et de Beethoven, non pas sous ses traits historiques, mais dans sa légende, dans son expression idéale, dans sa poésie, et comme un prétexte imaginaire aux plus secrètes effusions du cœur et de la fantaisie.