Lettre ouverte aux coupeurs de têtes et aux menteurs du bicentenaire
Il est décidément très difficile aux célébrateurs du Bicentenaire d’échapper au syndrome « Potemkine », du nom de ce Premier Ministre de l’impératrice Catherine II de Russie, qui avait imaginé de montrer à sa souveraine la Crimée et la Tauride en lui faisant admirer les maisons des villages et des bourgs qui n’étaient que des façades de bois décorées en trompe-l’œil.
Ils nous cachent, dans la Révolution, tout ce qui ne rutile pas, multipliant les jeux des miroirs et les effets d’optique. La technique de présentation du Bicentenaire est une technique d’Ancien Régime.
Le Bicentenaire aurait dû être l’occasion d’un acte de fierté, au sens de la commémoration de la Déclaraiton des droits de l’homme, mais aussi d’un acte de vérité, au sens d’une remémoration de la Terreur, qui démonte les mécanismes de cette machine infernale, qui deviendra la matrice des grands massacres du XXe siècle. Ce n’était pourtant pas des « points de détail ».
Le premier des droits de l’homme, c’est le droit à la vérité… Y compris sur la Terreur et le « populicide » de la Vendée.
Philippe de Villiers, 40 ans, président du Conseil général de la Vendée, est le député le mieux élu des provinces françaises après avoir été secrétaire d’État à la Culture dans le gouvernement Chirac. Il a créé en 1978 le célèbre spectacle du Puy-du-Fou, en 1982 Radio-Alouette F.M., et en 1984 l’école « Sciences-Com ».