Lettres d'exil 1948-1957
Fille de la grande poétesse Marina Tsvétaïéva, Ariane Efron (1912-1975) rencontra Boris Pasternak, futur Prix Nobel, à Paris en 1935. Elle avait vingt-trois ans.
De retour en URSS en 1937, elle aura peu l'occasion de le revoir : elle est arrêtée en 1939 et condamnée à huit ans de camp puis, après avoir purgé sa peine jusqu'au bout, exilée à vie en Sibérie. C'est surtout à cette époque, de 1948 à sa réhabilitation en 1955, que se développe l'admirable correspondance avec l'auteur du Docteur Jivago.
Les quinze lettres de Pasternak qui figurent dans le présent volume furent choisies par Ariane Efron elle-même ; elle les ofrit à Irina Emelianova, la préfacière, qui a bien connu Boris Pasternak. Il faudra attendre 1999 pour disposer de la correspondance complète, remise par testament aux Archives littéraires d'Etat.
Un document humain et littéraire véritablement précieux et bouleversant.
De retour en URSS en 1937, elle aura peu l'occasion de le revoir : elle est arrêtée en 1939 et condamnée à huit ans de camp puis, après avoir purgé sa peine jusqu'au bout, exilée à vie en Sibérie. C'est surtout à cette époque, de 1948 à sa réhabilitation en 1955, que se développe l'admirable correspondance avec l'auteur du Docteur Jivago.
Les quinze lettres de Pasternak qui figurent dans le présent volume furent choisies par Ariane Efron elle-même ; elle les ofrit à Irina Emelianova, la préfacière, qui a bien connu Boris Pasternak. Il faudra attendre 1999 pour disposer de la correspondance complète, remise par testament aux Archives littéraires d'Etat.
Un document humain et littéraire véritablement précieux et bouleversant.