« Libé », l'œuvre impossible de Sartre
Libération occulte son passé, gomme ses origines. Pourtant, sans le « Libé » de Jean-Paul Sartre, le quotidien de Serge July n'aurait jamais existé.
En effet, c'est en s'abritant derrière le nom du philosophe, prix Nobel de littérature, que les maoïstes de la Gauche prolétarienne ont voulu concevoir un outil de combat idéologique.
Bernard Lallement a participé à cette épopée dans une fonction à la fois marginale et capitale : l'administration et le financement. Son témoignage jette sur la genèse de cette aventure de presse un éclairage cru et, disons-le franchement, dérangeant. Si Sartre, malade, n'a pas réussi avec « Libé » sa sortie intellectuelle, on découvre, dans l'histoire, quelques salauds, au sens existentialiste du terme.
En effet, c'est en s'abritant derrière le nom du philosophe, prix Nobel de littérature, que les maoïstes de la Gauche prolétarienne ont voulu concevoir un outil de combat idéologique.
Bernard Lallement a participé à cette épopée dans une fonction à la fois marginale et capitale : l'administration et le financement. Son témoignage jette sur la genèse de cette aventure de presse un éclairage cru et, disons-le franchement, dérangeant. Si Sartre, malade, n'a pas réussi avec « Libé » sa sortie intellectuelle, on découvre, dans l'histoire, quelques salauds, au sens existentialiste du terme.