Mon combat pour une psychiatrie humaine
Dans les quarante années qui ont suivi la libération, notre pays a connu une révolution en psychiatrie. Pour la première fois, on a considéré les malades mentaux comme des êtres humains et l'on a inventé une nouvelle psychiatrie que l'on a qualifiée de « désaliéniste » car elle entendait en finir avec l'asile et l'enfermement.
La vie professionnelle de Pierre Delion se confond avec cette révolution dont il a été l'un des principaux acteurs. Son récit nous guide dans cette période créatrice et nous permet de découvrir, de l'intérieur, que cette psychiatrie humaine constitue en fait la psychiatrie, une discipline scientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines. Il nous révèle, d'une façon parfois saisissante, ce qu'est une pratique désaliéniste, dans la vie quotidienne, et nous enseigne que le soin, c'est la relation avec le patient, et que celle-ci ne se construit que si l'on est ouvert sur le monde.
Aujourd'hui, cette psychiatrie est menacée de disparition au profit de pratiques inhumaines d'abandon et d'enfermement que l'on croyait révolues. C'est pourquoi il est urgent de la défendre.
La vie professionnelle de Pierre Delion se confond avec cette révolution dont il a été l'un des principaux acteurs. Son récit nous guide dans cette période créatrice et nous permet de découvrir, de l'intérieur, que cette psychiatrie humaine constitue en fait la psychiatrie, une discipline scientifique située au carrefour de la biologie, des neurosciences et des sciences humaines. Il nous révèle, d'une façon parfois saisissante, ce qu'est une pratique désaliéniste, dans la vie quotidienne, et nous enseigne que le soin, c'est la relation avec le patient, et que celle-ci ne se construit que si l'on est ouvert sur le monde.
Aujourd'hui, cette psychiatrie est menacée de disparition au profit de pratiques inhumaines d'abandon et d'enfermement que l'on croyait révolues. C'est pourquoi il est urgent de la défendre.