Mourir est un art, comme tout le reste
Elle avait tout pour être heureuse. Jeune, ravissante, talentueuse. Une famille idéale, un mari beau et célèbre, Ted Hughes, deux enfants charmants, et un don d’écriture que la critique acclamait. Et pourtant, Sylvia Plath, le 11 février 1963, à l’âge de trente ans, a mis fin à ses jours. Et ni le roman autobiographique qu’elle avait publié, La Cloche de détresse, devenu un livre culte, ni ses poèmes douloureux et intimes, n’ont suffi à élucider l’énigme absolue qu’elle posait à ses contemporains et à ses propres yeux.
Dans ce premier roman inspiré, Oriane Jeancourt Galignani traque cet ultime secret grâce à une confession imaginaire de l’écrivain, émaillée de ses plus belles images. Bien au-delà de l’égérie emblématique créée par les féministes d’outre-Atlantique, l’auteur dessine une figure singulière, bouleversante d’humanité et de contradictions – le portrait tout en clair-obscur d’une femme inoubliable.
Oriane Jeancourt Galignani, pour Mourir est un art, comme tout le reste, est en lice pour le prix littéraire Québec-France Marie-Claire-Blais 2014-2015.