Notre amie Judith
Nouvelles.
Après L'Habitude d'aimer, on retrouve tout l'art du grand écrivain anglais dans ces portraits brossés en quelques phrases, ces vies percées à jour avec leurs secrets inavouables, ces couples immobiles, ces drames silencieux, ces petites comédies que l'on se joue à soi-même. Qu'elle évoque la vie conjugale, l'ambigïté des relations humaines, l'engagement idéologique, Doris Lessing sait à merveille épingler les travers et les tabous de notre société, repérer sous la conviction et la bonne foi le masque de la vanité et du mensonge (La Tentation de Jack Orkney), sous les traits d'une vieille chiffonnière sauvage le visage douloureux et dérisoire de la solitude et de l'abandon (Une vieille femme et son chat).
Mordantes, féroces, d'une sobriété et d'une sensibilité exceptionnelle, ces nouvelles européennes comptent parmi les plus beaux textes de Doris Lessing, qui s'inscrit dans la grande tradiction de George Eliot et de D.H. Lawrence.
Après L'Habitude d'aimer, on retrouve tout l'art du grand écrivain anglais dans ces portraits brossés en quelques phrases, ces vies percées à jour avec leurs secrets inavouables, ces couples immobiles, ces drames silencieux, ces petites comédies que l'on se joue à soi-même. Qu'elle évoque la vie conjugale, l'ambigïté des relations humaines, l'engagement idéologique, Doris Lessing sait à merveille épingler les travers et les tabous de notre société, repérer sous la conviction et la bonne foi le masque de la vanité et du mensonge (La Tentation de Jack Orkney), sous les traits d'une vieille chiffonnière sauvage le visage douloureux et dérisoire de la solitude et de l'abandon (Une vieille femme et son chat).
Mordantes, féroces, d'une sobriété et d'une sensibilité exceptionnelle, ces nouvelles européennes comptent parmi les plus beaux textes de Doris Lessing, qui s'inscrit dans la grande tradiction de George Eliot et de D.H. Lawrence.