« On ne peut rien faire, Madame le Ministre... »
"On ne peut rien faire, Madame le ministre..." Combien de fois cette phrase n'a-t-elle pas été prononcée pour justifier l'immobilisme que Corinne Lepage, ministre de l'Environnement du gouvernement Juppé de 1995 à 1997, cherchait à combattre ?
C'est précisément parce qu'elle croyait possible une révolution dans ce pays que Corinne Lepage a choisi de décrire la réalité à laquelle elle a été confrontée. La réalité, c'est que les ministres sont sous haute surveillance. Que les grands corps sont des potentats qui font leur propre politique sans rendre de comptes à personne. Que certains lobbies exercent par personnes interposées un pouvoir de blocage absolu. Que la loi n'est pas la même pour tous. Que le secret, l'opacité, le mensonge constituent la règle. Que l'Environnement, enfin, est détesté par les autres ministères qui s'emploient à torpiller avec acharnement toutes ses initiatives.
Ce constat n'est pas désespéré. Au contraire. Les solutions existent, à la portée de citoyens soucieux de relégitimer la politique. Les propositions concrètes qui sont formulées surprendront.
C'est précisément parce qu'elle croyait possible une révolution dans ce pays que Corinne Lepage a choisi de décrire la réalité à laquelle elle a été confrontée. La réalité, c'est que les ministres sont sous haute surveillance. Que les grands corps sont des potentats qui font leur propre politique sans rendre de comptes à personne. Que certains lobbies exercent par personnes interposées un pouvoir de blocage absolu. Que la loi n'est pas la même pour tous. Que le secret, l'opacité, le mensonge constituent la règle. Que l'Environnement, enfin, est détesté par les autres ministères qui s'emploient à torpiller avec acharnement toutes ses initiatives.
Ce constat n'est pas désespéré. Au contraire. Les solutions existent, à la portée de citoyens soucieux de relégitimer la politique. Les propositions concrètes qui sont formulées surprendront.