Paradoxes de la conscience et limites de l'automatisme
Il s'agit bien, dans cet ouvrage, des paradoxes de la conscience, et non de paradoxes sur la conscience. L'exposé par paradoxes a l'avantage d'abréger le « discours ». Mais l'ordre et la suite des paradoxes est systématique. Le seul classement peut être révélateur et peut permettre d'éliminer nombre de théories fausses ou futiles.
Comme cet ouvrage est sur la conscience et non sur le paradoxe, le mot paradoxe est employé au sens large. Il englobe : paradoxes classiques, antiparadoxes, pseudoparadoxes, apories, antinomies, difficultés logiques ou quasi logiques, et même, apparences surprenantes et trompeuses ou, plus souvent encore, pseudo-dificultés tenant à des postulats arbitraires.
Je prends position clairement, en général, dans mon jugement sur les paradoxes mentionnés, en indiquant s'il s'agit selon moi, d'un paradoxe vrai, c'est-à-dire d'une vérité paradoxale, ou d'un paradoxe faux, d'une erreur. J'indique aussi s'il s'agit d'un paradoxe authentique, ou d'un pseudoparadoxe. Cependant, dans un petit nombre de cas, je laisse au lecteur le soin de décider.