Personne ne te croira
Les cas d'abus sexuel au sein de l'Eglise, et surtout le silence qui les a le plus souvent entourés pendant des décennies, constituent autant de scandales au sens social et évangélique du terme.
« Face à de telles souffrances, explique dans sa préface Gabriel Ringlet, ancien vice-recteur de l'Université catholique de Louvain, certaines et certains se cachent à tout jamais- comment ne pas les comprendre ? D'autres n'en sortent qu'en devenant militants d'une cause pour laquelle ils entendent se battre sans répit. Il en est aussi, comme Danielle Scherer, qui choisissent de dénoncer sans s'enfermer.»
Ayant reçu ce témoignage bouleversant, Gabriel Ringlet l'avait évoqué lors de son intervention devant la commission parlementaire belge, ici reproduite en annexe. Il y reconnaît « un texte rare, unique à bien des égards puisque, pour la première fois, la victime d'un prêtre pédophile accepte de confier publiquement une sorte de journal intime. Celui-ci permet de mieux comprendre dans quelle spirale infernale une enfant peut se trouver entraînée pendant de longues années. »
Danielle Scherer réussit à évoquer le pire sans jamais tomber dans le piège du voyeurisme. Au nom, dit-elle, de « toutes celles qui sont restées sans voix ».
« Face à de telles souffrances, explique dans sa préface Gabriel Ringlet, ancien vice-recteur de l'Université catholique de Louvain, certaines et certains se cachent à tout jamais- comment ne pas les comprendre ? D'autres n'en sortent qu'en devenant militants d'une cause pour laquelle ils entendent se battre sans répit. Il en est aussi, comme Danielle Scherer, qui choisissent de dénoncer sans s'enfermer.»
Ayant reçu ce témoignage bouleversant, Gabriel Ringlet l'avait évoqué lors de son intervention devant la commission parlementaire belge, ici reproduite en annexe. Il y reconnaît « un texte rare, unique à bien des égards puisque, pour la première fois, la victime d'un prêtre pédophile accepte de confier publiquement une sorte de journal intime. Celui-ci permet de mieux comprendre dans quelle spirale infernale une enfant peut se trouver entraînée pendant de longues années. »
Danielle Scherer réussit à évoquer le pire sans jamais tomber dans le piège du voyeurisme. Au nom, dit-elle, de « toutes celles qui sont restées sans voix ».