S'empêcher d'en faire trop
« Je n'ai jamais cherché à faire de l'humanitaire. J'étais méfiant. Je n'aimais pas le mot, je ne l'aime toujours pas. »
Un jour pourtant, après avoir vu quelques photos, le professeur Maurice Mimoun a décidé de mettre sa technique au service des corps estropiés, brûlés, mutilés. Depuis cinq ans, il se rend régulièrement au Viêt-nam avec la fondation Children Action pour tenter de guérir les blessés, apporter ses connaissances et son aide, et surtout enseigner à des chirurgiens locaux les gestes qui peuvent sauver une vie. Il nous livre ici un témoignage bouleversant sur les maux et les silences de malades démunis, mais aussi sur les conditions d'intervention, inimaginables en Europe, et les choix terribles auxquels sont confrontés les chirurgiens faute de temps et de moyens. Dans son désir d'apaiser une souffrance que nous ne voulons pas voir et qui nous fait prendre conscience des excès générés par notre richesse, le récit du professeur Maurice Mimoun renoue avec la part fondamentalement « humaine » que porte en lui le terme « humanitaire ».
Un jour pourtant, après avoir vu quelques photos, le professeur Maurice Mimoun a décidé de mettre sa technique au service des corps estropiés, brûlés, mutilés. Depuis cinq ans, il se rend régulièrement au Viêt-nam avec la fondation Children Action pour tenter de guérir les blessés, apporter ses connaissances et son aide, et surtout enseigner à des chirurgiens locaux les gestes qui peuvent sauver une vie. Il nous livre ici un témoignage bouleversant sur les maux et les silences de malades démunis, mais aussi sur les conditions d'intervention, inimaginables en Europe, et les choix terribles auxquels sont confrontés les chirurgiens faute de temps et de moyens. Dans son désir d'apaiser une souffrance que nous ne voulons pas voir et qui nous fait prendre conscience des excès générés par notre richesse, le récit du professeur Maurice Mimoun renoue avec la part fondamentalement « humaine » que porte en lui le terme « humanitaire ».