Si Dieu existe
« Car c’est mû par un orgueil démesuré qu’Anselme d’Aoste conçut le projet insensé de prouver l’existence de Dieu par les seules ressources de sa raison. »
Au début de l’an Mil, alors que famines et épidémies ravagent le royaume de France, la foi du peuple en son Dieu vacille. Pour la restaurer, Anselme d’Aoste, prieur de l’abbaye du Bec en Normandie, futur saint Anselme, entreprend d’apporter la preuve de l’existence de Dieu. Mais n’est-ce pas là péché d’orgueil, celui-là même qui fit chasser Adam et Ève du Paradis ? C’est le secrétaire d’Anselme, Clermont, qui nous conte l’itinéraire de cet homme de foi et la controverse qu’il suscita. En choisissant pour narrateur ce jeune homme libertin et athée, fidèle chroniqueur des complots et trahisons multiples qui entourèrent le geste héroïque de son maître, Alain Nadaud donne à son récit la force d’un témoignage oculaire, hanté par la permanence des questions auxquelles la condition humaine ne saurait échapper.
« On retrouve autour de saint Anselme (1033-1109), personnage principal du roman, le goût d’Alain Nadaud pour les objets intellectuels qu’il sait traiter comme des personnages de fiction dont les aventures créent, chez le lecteur, un étrange vertige. » Jean-Maurice de Montrémy, Livres Hebdo.
« Ce roman érudit se place dans le sillage du Nom de la rose, avec la même entêtante odeur de soufre. » La Vie.
Au début de l’an Mil, alors que famines et épidémies ravagent le royaume de France, la foi du peuple en son Dieu vacille. Pour la restaurer, Anselme d’Aoste, prieur de l’abbaye du Bec en Normandie, futur saint Anselme, entreprend d’apporter la preuve de l’existence de Dieu. Mais n’est-ce pas là péché d’orgueil, celui-là même qui fit chasser Adam et Ève du Paradis ? C’est le secrétaire d’Anselme, Clermont, qui nous conte l’itinéraire de cet homme de foi et la controverse qu’il suscita. En choisissant pour narrateur ce jeune homme libertin et athée, fidèle chroniqueur des complots et trahisons multiples qui entourèrent le geste héroïque de son maître, Alain Nadaud donne à son récit la force d’un témoignage oculaire, hanté par la permanence des questions auxquelles la condition humaine ne saurait échapper.
« On retrouve autour de saint Anselme (1033-1109), personnage principal du roman, le goût d’Alain Nadaud pour les objets intellectuels qu’il sait traiter comme des personnages de fiction dont les aventures créent, chez le lecteur, un étrange vertige. » Jean-Maurice de Montrémy, Livres Hebdo.
« Ce roman érudit se place dans le sillage du Nom de la rose, avec la même entêtante odeur de soufre. » La Vie.