Autobiographies, Mémoires, Témoignages
Si loin de l'Euphrate
« Comme l'arbre du désert, j'ai été façonné par la douleur, la violence, les contraintes. J'ai eu la chance de pouvoir toujours résister et de trouver, en puisant dans mes racines, une force intérieure qui m'a poussé en avant. »
Né en 1944 dans la ville sainte de Nadjaf, Hassan Massoudy a vécu son enfance et sa jeunesse dans un Irak aujourd'hui disparu. Descendant du Prophète par sa mère, il grandit dans une société traditionnelle marquée par la rigueur de la religion et la brûlure du désert, mais aussi par la joie collective des grandes fêtes et l'esprit de solidarité. Très jeune, dans cette ville où toute image est prohibée, il investit sa passion de l'art dans la calligraphie et consacre toute son énergie à se procurer papiers et pigments. Étudiant à Bagdad au début des années soixante, il se trouve pris au coeur de la tourmente politique qui conduira à l'avènement de la dictature. Après de multiples séjours en prison, le jeune peintre quittera l'Irak pour la France en 1969, libre mais déchiré. Depuis plus de trente ans, il a fait connaître dans son pays d'accueil l'art de la lettre arabe, à travers des oeuvres magnifiques où se marient les cultures d'Orient et d'Occident. C'est un artiste reconnu, mais toujours amoureux de ses racines, qui nous offre ici « son » Irak. Portrait à fois nostalgique et vivant d'un peuple chargé d'histoire qui, malgré l'oppression, demeure assoiffé de culture, Si loin de l'Euphrate nous plonge au coeur d'un Orient perdu, terrible et merveilleux.
Né en 1944 dans la ville sainte de Nadjaf, Hassan Massoudy a vécu son enfance et sa jeunesse dans un Irak aujourd'hui disparu. Descendant du Prophète par sa mère, il grandit dans une société traditionnelle marquée par la rigueur de la religion et la brûlure du désert, mais aussi par la joie collective des grandes fêtes et l'esprit de solidarité. Très jeune, dans cette ville où toute image est prohibée, il investit sa passion de l'art dans la calligraphie et consacre toute son énergie à se procurer papiers et pigments. Étudiant à Bagdad au début des années soixante, il se trouve pris au coeur de la tourmente politique qui conduira à l'avènement de la dictature. Après de multiples séjours en prison, le jeune peintre quittera l'Irak pour la France en 1969, libre mais déchiré. Depuis plus de trente ans, il a fait connaître dans son pays d'accueil l'art de la lettre arabe, à travers des oeuvres magnifiques où se marient les cultures d'Orient et d'Occident. C'est un artiste reconnu, mais toujours amoureux de ses racines, qui nous offre ici « son » Irak. Portrait à fois nostalgique et vivant d'un peuple chargé d'histoire qui, malgré l'oppression, demeure assoiffé de culture, Si loin de l'Euphrate nous plonge au coeur d'un Orient perdu, terrible et merveilleux.