Théâtres en capitales
Théâtre, café-concert, music-hall hier, cinéma, télévision, internet aujourd’hui : le spectacle est le propre des sociétés ouvertes à l’âge démocratique. C’est à travers lui que nous mettons en scène nos passions, nos plaisirs, nos humeurs, nos soifs d’ailleurs et d’autrement. Tout commence avec le théâtre, dont Paris est la capitale entre 1860 et 1914, à l’époque où la scène est le principal divertissement des milieux urbains, au moment aussi où, dans toute l’Europe, se mettent en place les structures de la libre entreprise culturelle.
Paris, Berlin, Londres et Vienne : l’approche comparative du monde des auteurs, des directeurs de théâtre, des actrices, des acteurs, des publics fait ici merveille. Car si la logique à l’œuvre est partout la même, chaque représentation, dans chacune des quatre capitales, met en mouvement une culture et une société propres – société fictive sur scène, société réelle dans la salle et après le spectacle.
Pourquoi le succès, pourquoi le scandale, pourquoi l’indifférence, pourquoi l’oubli ? Telles sont quelques-unes des questions vives qu’éclaire cette étude magistrale, aussi instructive pour comprendre le monde d’hier que celui d’aujourd’hui.
Paris, Berlin, Londres et Vienne : l’approche comparative du monde des auteurs, des directeurs de théâtre, des actrices, des acteurs, des publics fait ici merveille. Car si la logique à l’œuvre est partout la même, chaque représentation, dans chacune des quatre capitales, met en mouvement une culture et une société propres – société fictive sur scène, société réelle dans la salle et après le spectacle.
Pourquoi le succès, pourquoi le scandale, pourquoi l’indifférence, pourquoi l’oubli ? Telles sont quelques-unes des questions vives qu’éclaire cette étude magistrale, aussi instructive pour comprendre le monde d’hier que celui d’aujourd’hui.