Une vie dans le refus de la violence
Depuis maintenant deux ans, dans plus d'une centaine de villes françaises, des citoyens venus de tous les horizons se regroupent en cercles sur les places publiques. Ces cercles de silence sont autant de manifestations d'un nouveau genre, censées attirer l'attention du public et des pouvoirs sur la situation inhumaine faite aux étrangers sans papiers dans les centres de rétention. L'inspirateur de ce mouvement inédit qui est parti de la place du Capitole à Toulouse est un franciscain de quatrevingt ans, vieux sage à la barbe blanche et au sourire espiègle, personnalité charismatique et en même temps profondément humble. La non-violence du frère Alain Richard, inspirée de l'Évangile, de Gandhi et de la geste du povorello d'Assise, est essentiellement orientée vers la défense des plus démunis.
Défense concrète et subversive qu'il a pu exercer, au risque de sa santé et même de sa vie, aussi bien dans les quartiers populaires de Chicago que chez les déshérités du Guatemala, au temps des dictatures les plus sanglantes.Interrogé par Christophe Henning, journaliste au mensuel Panorama, Alain Richard nous livre avec humour et profondeur le récit de cette vie turbulente, toute entière consacrée à la justice et à la non-violence.
Défense concrète et subversive qu'il a pu exercer, au risque de sa santé et même de sa vie, aussi bien dans les quartiers populaires de Chicago que chez les déshérités du Guatemala, au temps des dictatures les plus sanglantes.Interrogé par Christophe Henning, journaliste au mensuel Panorama, Alain Richard nous livre avec humour et profondeur le récit de cette vie turbulente, toute entière consacrée à la justice et à la non-violence.