Week-end sauvage
Pour Max Milland, maire d’une petite ville de Californie, la réserve de grands félins qu’il subventionnait représentait un argument commercial et électoral considérable. Pour le Dr Kurnitz qui dirigeait la réserve, c’était un formidable moyen de garder les fauves dans toute la sauvagerie de leur nature et de leurs instincts, d’observer inlassablement la mise à mort des animaux qu’il leur livrait, de guetter dans les yeux de leurs proies cette terreur et cette souffrance qui le fascinaient tant. L’inauguration avec le maire, ses enfants et quelques reporters promettait d’être pleine d’enseignement.
Dans la meilleure tradition des scénarios-catastrophe, Week-end sauvage nous entraîne avec une maîtrise absolue, une efficacité impitoyable dans une chasse à l’homme organisée par un zoologue dément.
Avec un sens aigu des personnages et de l’action, un ton glacé digne des maîtres du genre, Hubert Corbin, dans ce premier roman, se révèle comme un conteur extrêmement efficace et un nouveau talent français.
Festin de peur garanti pour ce week-end sauvage au soleil de la Californie.