Austerlitz
À l'aube du 2 décembre 1805, autour du minuscule village d'Austerlitz, trois empereurs s'observent. Quelques heures à peine pour décider du destin de l'Europe. Celui des trois qui l'emportera aura gagné devant l'Histoire la plus extraordinaire bataille des temps modernes. Napoléon est un piètre joueur d'échecs, mais quand il s'agit de couvrir avec ses fantassins et ses cavaliers ce minuscule échiquier qu'est la province tchèque de Moravie, d'y acculer ses ennemis, de les tromper pour les inciter à attaquer les premiers, tout son génie se déploie. Avec sa « Grande Armée » de moins de 100 000 hommes, Napoléon va détruire, en un jour et en un lieu, les deux plus puissantes armées européennes.
Désormais au rang des grands conquérants, à côté d'Alexandre et de César, il n'est plus seulement l'héritier de la Révolution, mais il a reçu le soleil d'Austerlitz comme un vrai sacre de l'Histoire. Deux siècles plus tard, les écoles militaires du monde entier, de Hambourg à Sandhurst ou à Princeton, enseignent encore la stratégie de cette bataille. Seul Pierre Miquel, narrateur épique doué d'une fascinante érudition et d'une insatiable curiosité pour les détails de l'Histoire, pouvait nous entraîner avec tant de talent et de passion jusqu'au coeur des combats.
Désormais au rang des grands conquérants, à côté d'Alexandre et de César, il n'est plus seulement l'héritier de la Révolution, mais il a reçu le soleil d'Austerlitz comme un vrai sacre de l'Histoire. Deux siècles plus tard, les écoles militaires du monde entier, de Hambourg à Sandhurst ou à Princeton, enseignent encore la stratégie de cette bataille. Seul Pierre Miquel, narrateur épique doué d'une fascinante érudition et d'une insatiable curiosité pour les détails de l'Histoire, pouvait nous entraîner avec tant de talent et de passion jusqu'au coeur des combats.