Celle qui gardait toute chose en son cœur
En ce printemps 431 après J.-C., Éphèse, grande métropole de l'Orient chrétien, est au comble de l'effervescence. Un concile de tous les évêques doit en effet s'y réunir pour mettre un terme à la grave polémique provoquée par Nestorius. Ce patriarche, confesseur personnel de l'Empereur, a osé s'en prendre publiquement au titre de "Théotokos " attribué par la tradition à la Vierge Marie. Car, si la mère de Jésus, depuis toujours vénérée à Éphèse, ne peut être dite " Mère de Dieu ", c'est que Jésus n'est pas né Dieu. L'essentiel du christianisme se trouve ainsi remis en cause.
Mais face à l'impétueux Nestorius et à ses partisans se sont dressés Cyrille d'Alexandrie et des évêques tout aussi véhéments. La tension monte entre les deux partis, le peuple d'Éphèse et les soldats de l'Empereur se lancent dans la bataille, on s'invective et l'on en vient aux mains...
Vingt ans plus tard, Eusèbe de Dorylée, qui a vécu ces événements terribles, a choisi d'en faire le récit pour les générations futures. Il nous livre l'histoire du concile d'Éphèse sous la forme d'une tragédie antique, avec ses héros et ses rebondissements, ses joutes superbes et ses éclats de violence. Mais il nous donne aussi à voir, derrière ces "querelles byzantines " autant que politiques, le visage mystérieux de Marie, cette femme qui ne dit presque rien dans l'Évangile, et qui garde toute chose en son coeur.
Mais face à l'impétueux Nestorius et à ses partisans se sont dressés Cyrille d'Alexandrie et des évêques tout aussi véhéments. La tension monte entre les deux partis, le peuple d'Éphèse et les soldats de l'Empereur se lancent dans la bataille, on s'invective et l'on en vient aux mains...
Vingt ans plus tard, Eusèbe de Dorylée, qui a vécu ces événements terribles, a choisi d'en faire le récit pour les générations futures. Il nous livre l'histoire du concile d'Éphèse sous la forme d'une tragédie antique, avec ses héros et ses rebondissements, ses joutes superbes et ses éclats de violence. Mais il nous donne aussi à voir, derrière ces "querelles byzantines " autant que politiques, le visage mystérieux de Marie, cette femme qui ne dit presque rien dans l'Évangile, et qui garde toute chose en son coeur.