Cœur d'artichaut
"Je n'en reviens pas. Que ça marche. Qu'une femme m'admette. S'ouvre à moi. Me donne accès à tout ce qui est elle, à son plus intime, à son plus secret, à ses replis, à ses toisons, à ses odeurs, à ses sucs. Me donne le droit de tout faire, tout. De me repaître d'elle. De la regarder me le permettant. De lire dans ses yeux, dans son abandon, plus que le plaisir que je lui donne : son accord pour que ce soit moi qui le lui donne... "
Dans le prolongement des Ritals, des Russkoffs, et, surtout, des Yeux plus grands que le ventre, voici le grand retour du polémiste au roman. Le verbe dru, l'oeil aigu, la sensibilité explosive, l'émotion prompte à tout bouleverser en dépit de la lucidité qui ne peut qu'habiller d'humour l'inéluctable, c'est Cavanna tout entier qui se retrouve dans Coeur d'artichaut, épopée érotique et confession sans pitié, débauche de fantasmes, hymne d'adoration absolue dédié à la Femme, "seule raison de vivre".
Dans le prolongement des Ritals, des Russkoffs, et, surtout, des Yeux plus grands que le ventre, voici le grand retour du polémiste au roman. Le verbe dru, l'oeil aigu, la sensibilité explosive, l'émotion prompte à tout bouleverser en dépit de la lucidité qui ne peut qu'habiller d'humour l'inéluctable, c'est Cavanna tout entier qui se retrouve dans Coeur d'artichaut, épopée érotique et confession sans pitié, débauche de fantasmes, hymne d'adoration absolue dédié à la Femme, "seule raison de vivre".