La Déesse mère
"... une femme, une femme plus que femme, glorieusement, outrageusement femme, fesses, ventre, mamelles, hanches, rondeurs et plis, une femme fendue haut, large et profond, une femme sans regard et sans bouche parce que sans visage, une femme sans mains, sans pieds, sans rien d'autre que de la femme, de l'exubérance de femme dans la gloire de sa femellité débordante, de la femme délectable et maternelle, montagne de chair, gouffre de délices, qui eût digéré cent mâles et nourri mille enfants."
Cela se passe il y a plus de dix mille ans. En des temps sauvages, dans un monde hostile, parmi des êtres primitifs et barbares. On pourrait croire que ça n'a rien à voir avec l'humanité évoluée d'aujourd'hui. Et pourtant... À travers ce roman paillard, philosophique et partisan, c'est bien l'homme - ou plutôt le mâle ! - et surtout la femme - ou peut-être la déesse ? - que Cavanna dépeint à sa façon, avec humour, allégresse et truculence, renouant avec l'exubérance du verbe qu'on lui connaît.
Cela se passe il y a plus de dix mille ans. En des temps sauvages, dans un monde hostile, parmi des êtres primitifs et barbares. On pourrait croire que ça n'a rien à voir avec l'humanité évoluée d'aujourd'hui. Et pourtant... À travers ce roman paillard, philosophique et partisan, c'est bien l'homme - ou plutôt le mâle ! - et surtout la femme - ou peut-être la déesse ? - que Cavanna dépeint à sa façon, avec humour, allégresse et truculence, renouant avec l'exubérance du verbe qu'on lui connaît.