La Beauté, tôt vouée à se défaire
« La beauté, tôt vouée à se défaire ne s'arrête pas à la simple histoire du meurtre de deux jeunes femmes pendant leur sommeil, cette nouvelle joue également un rôle explicatif pour les deux récits qui précèdent, concernant le travail du condamné à perpétuité qu'est l'écrivain et le thème de l'impossibilité d'une relation pure et belle à la réalité.
La beauté, tôt vouée à se défaire est une oeuvre rigoureuse qui n'a pas du tout vieilli. Et je crois que si elle n'a pas vieilli, c'est sans doute à cause de la sérénité qui s'en dégage. Je me demande où l'auteur arrive à trouver cette tranquillité artistique. Il a vu la tristesse dans le coeur du criminel Saburo Yamabe, pour qui provoquer la mort, c'était flirter avec la vie, sans pour autant flirter lui-même avec la vie. C'est cette distance, que même une légère ivresse ne permet pas, qui l'a conduit aux Belles endormies et au Bras. »
Inédites en français, La beauté, tôt vouée à se défaire et Le bras les deux nouvelles qui composent ce recueil, furent publiées au Japon en 1967, à la suite des Belles endormies.
La beauté, tôt vouée à se défaire est une oeuvre rigoureuse qui n'a pas du tout vieilli. Et je crois que si elle n'a pas vieilli, c'est sans doute à cause de la sérénité qui s'en dégage. Je me demande où l'auteur arrive à trouver cette tranquillité artistique. Il a vu la tristesse dans le coeur du criminel Saburo Yamabe, pour qui provoquer la mort, c'était flirter avec la vie, sans pour autant flirter lui-même avec la vie. C'est cette distance, que même une légère ivresse ne permet pas, qui l'a conduit aux Belles endormies et au Bras. »
Yukio Mishima
Inédites en français, La beauté, tôt vouée à se défaire et Le bras les deux nouvelles qui composent ce recueil, furent publiées au Japon en 1967, à la suite des Belles endormies.