La Mort viennoise
Vienne, an 1679 : Johannes, le jeune fils du prince Balthazar, étouffe sous les ors du palais paternel. Eléonore, sa mère, s’étiole dans la mélancolie. Seul Balthazar, aristocrate fat et plein de lui-même, trouve que le monde tourne rond.
Quand, sans crier gare, la peste entre dans la ville, Balthazar déserte son palais pour fuir le désastre.
Mère et fils sont alors lâchés dans l’enfer d’une Vienne pestilente, dépeuplée de sa cour, grouillant d’un petit peuple grotesque et sublime, qui contredit les conventions de leur caste. Au contact d’une force neuve, transgressive, chacun de son côté va découvrir les vertiges de l’amour et de l’insoumission.
Plongée vertigineuse dans une Vienne baroque et fantasque, porté par une puissance d’évocation rare, ce roman, récompensé par le prix des libraires, est un des grands succès de Christiane Singer. Dans une langue somptueuse, elle y aborde des thèmes brûlants et reconstitue une époque de manière magistrale.