Les Sept Nuits de la reine
« Vous le savez tout comme moi : ce qui reste d'une existence, ce sont ces percées de présence sous l'enveloppe factice des biographies.
Je vous envoie le récit de sept nuits (sans omettre la nébuleuse des jours qu'elles éclairent).
Pourquoi sept nuits ?
Parce que Dieu a créé le monde en sept jours et l'a confié aux hommes, Il a donné aux femmes la garde des nuits. Il faut en comprendre la raison. Les nuits sont trop immenses, trop redoutables pour les hommes. Non, bien sûr, que les femmes soient plus courageuses ; elles sont seulement plus à même de bercer sans se poser de questions ce que la nuit leur donne à bercer : l'inconnaissable.
Nos longues conversations ont porté fruit.
Votre Livia »
Une femme se raconte en sept nuits comme autant d'épreuves traversées qui touchent au plus intime et au plus profond de l'être humain : de la première nuit alors qu'elle a sept ans à Berlin en 1944 et qu'elle rencontre son père pour la première et unique fois aux nuits suivantes où elle découvre la passion amoureuse, l'amour maternel puis la perte intolérable de son enfant, ce sont des pages d'indicible densité où la souffrance, le désir, la passion et le bonheur, hors des ornières du jour creusent un lit souterrain inspiré et puissant.
Je vous envoie le récit de sept nuits (sans omettre la nébuleuse des jours qu'elles éclairent).
Pourquoi sept nuits ?
Parce que Dieu a créé le monde en sept jours et l'a confié aux hommes, Il a donné aux femmes la garde des nuits. Il faut en comprendre la raison. Les nuits sont trop immenses, trop redoutables pour les hommes. Non, bien sûr, que les femmes soient plus courageuses ; elles sont seulement plus à même de bercer sans se poser de questions ce que la nuit leur donne à bercer : l'inconnaissable.
Nos longues conversations ont porté fruit.
Votre Livia »
Une femme se raconte en sept nuits comme autant d'épreuves traversées qui touchent au plus intime et au plus profond de l'être humain : de la première nuit alors qu'elle a sept ans à Berlin en 1944 et qu'elle rencontre son père pour la première et unique fois aux nuits suivantes où elle découvre la passion amoureuse, l'amour maternel puis la perte intolérable de son enfant, ce sont des pages d'indicible densité où la souffrance, le désir, la passion et le bonheur, hors des ornières du jour creusent un lit souterrain inspiré et puissant.