La Vie d'un héros
Une vieille femme meurt dans une villa de Côte d'Azur. Réunis autour d'Alma Schlutter, une douzaine de très vieux messieurs, venus du monde entier, et son fils Xavier Sallement, 45 ans, étranger parmi les siens, qui éprouve soudain un curieux sentiment de solitude, bientôt de désespoir. La mère morte, pourquoi, dans le sillage de cette femme autrefois belle et frivole, ce silence qui a duré toute une vie, sur un père, Antoine Sallement, chef d'orchestre français de génie et héros ambigu mort en 1945 à Hambourg, sous les bombes américaines ?
Va commencer alors une quête à travers le monde, de vieillard en vieillard, parmi tous ceux qui ont connu Antoine et qui pourraient être un peu lui. Et peu à peu, tandis qu'un "héros" différent se profile derrière les portraits convenus qu'on fera de lui, le voyage du fils vers le père prendra, d'Angleterre en Toscane, du fond de l'Amérique en Bavière, une allure initiatique.
Mais, arrivé au terme de sa quête, dans un monastère baroque, très loin en Autriche, est-ce bien vers la lumière que le fils du musicien renié par tous ses amis est arrivé ?
Voulant se découvrir un père, n'est-ce pas au contraire une mère retrouvée qu'il a gagnée ? Face aux lois de la raison que d'étape en étape on a voulu lui imposer, n'est-il pas des forces plus obscures, plus souterraines et plus généreuses ?
Comme si, dans La Flûte enchantée de Mozart, c'était la Reine de la Nuit, puissance qu'on dit maléfique qui détenait pourtant la vérité...
Va commencer alors une quête à travers le monde, de vieillard en vieillard, parmi tous ceux qui ont connu Antoine et qui pourraient être un peu lui. Et peu à peu, tandis qu'un "héros" différent se profile derrière les portraits convenus qu'on fera de lui, le voyage du fils vers le père prendra, d'Angleterre en Toscane, du fond de l'Amérique en Bavière, une allure initiatique.
Mais, arrivé au terme de sa quête, dans un monastère baroque, très loin en Autriche, est-ce bien vers la lumière que le fils du musicien renié par tous ses amis est arrivé ?
Voulant se découvrir un père, n'est-ce pas au contraire une mère retrouvée qu'il a gagnée ? Face aux lois de la raison que d'étape en étape on a voulu lui imposer, n'est-il pas des forces plus obscures, plus souterraines et plus généreuses ?
Comme si, dans La Flûte enchantée de Mozart, c'était la Reine de la Nuit, puissance qu'on dit maléfique qui détenait pourtant la vérité...