Le Roman de François Villon
Qu’un mauvais étudiant, un truand, assassin peut être, ait été le premier des poètes français et peut être le plus grand, quel prodige!
Francis Carco, le romancier-poète de la pègre et des mauvais garçons ne pouvait qu'être fasciné par l'insaisissable Maître François, voyou de génie, croyant et maudit, toujours entre l'église, le bordel et la prison. Avec le vaurien légendaire, il partageait la tendresse et la révolte, la fantaisie, le goût des prostituées et les déceptions amoureuses, l'amour du Paris louche et de son argot, la hantise de la mort.
Lointain « frère humain » de Villon, Carco fut le premier à comprendre que seul le roman pouvait approcher le mythe et le mystère de cette vie pathétique et extraordinaire d'insolence, de gaieté et de désespoir. Pour nous donner, dès 1926, ce chef d’œuvre fraternel, naïf et raffiné.
Francis Carco, le romancier-poète de la pègre et des mauvais garçons ne pouvait qu'être fasciné par l'insaisissable Maître François, voyou de génie, croyant et maudit, toujours entre l'église, le bordel et la prison. Avec le vaurien légendaire, il partageait la tendresse et la révolte, la fantaisie, le goût des prostituées et les déceptions amoureuses, l'amour du Paris louche et de son argot, la hantise de la mort.
Lointain « frère humain » de Villon, Carco fut le premier à comprendre que seul le roman pouvait approcher le mythe et le mystère de cette vie pathétique et extraordinaire d'insolence, de gaieté et de désespoir. Pour nous donner, dès 1926, ce chef d’œuvre fraternel, naïf et raffiné.