Lettres à l'amant - tome 1
Les Lettres à l'Amant constituent un document unique dans l'histoire de notre littérature. Ecrites entre l'été 1961 et l'été 1963, elles sont d'une jeune fille qui devait mourir accidentellement à l'âge de 23 ans, en 1967.
De lettre en lettre, mot après mot, de page en page, aveu après aveuy voici, sans hypocrisie ni mensonge, toutes les diaprures du sentiment amoureux dans ses naissances comme dans ses accomplissements.
A la question de savoir si l'amour est connaissance, question primordiale, culminante et d'autant plus étonnante qu'elle est posée par un tout jeune être, Mireille Sorgue répond d'elle-même : « C'est dans la mesure où il ignorerait mes pensées que je le tromperais, et non en ayant des pensées qui ne se rapportent pas à lui. »
Le temps qu'on sait et qu'on dit compté, l'amour à profusion, une rare exigence d'absolu : voilà les trois traits qui caractérisent le mieux ces Lettres à l'Amant et qui dessinent idéalement le visage perdu de Mireille Sorgue.
H.B.
« Au fil des mots, elle est de plus en plus belle, Mireille Sorgue. Tellement sérieuse, dans sa recherche du bonheur de vivre. Poignante. »
Geneviève Brissac / Le Monde
De lettre en lettre, mot après mot, de page en page, aveu après aveuy voici, sans hypocrisie ni mensonge, toutes les diaprures du sentiment amoureux dans ses naissances comme dans ses accomplissements.
A la question de savoir si l'amour est connaissance, question primordiale, culminante et d'autant plus étonnante qu'elle est posée par un tout jeune être, Mireille Sorgue répond d'elle-même : « C'est dans la mesure où il ignorerait mes pensées que je le tromperais, et non en ayant des pensées qui ne se rapportent pas à lui. »
Le temps qu'on sait et qu'on dit compté, l'amour à profusion, une rare exigence d'absolu : voilà les trois traits qui caractérisent le mieux ces Lettres à l'Amant et qui dessinent idéalement le visage perdu de Mireille Sorgue.
H.B.
« Au fil des mots, elle est de plus en plus belle, Mireille Sorgue. Tellement sérieuse, dans sa recherche du bonheur de vivre. Poignante. »
Geneviève Brissac / Le Monde