Si l'Adour avait voulu
En 1985, un jeune scénariste de la télévision quitte Paris et s'en va dans le Sud-Ouest de la France pour y prendre possession d'une maison que lui a léguée un oncle inconnu. Il arrive dans un village de Gascogne, y fait une découverte étrange et rencontre un vieux médecin, non moins surprenant, qui, sur ses instances, lui raconte l'histoire du pays.
Ce récit fait surgir du passé, de la rivière du temps qui fuit et n'a pas de mémoire, un monde curieux, savoureux, cocasse, vivant, avec ses paysages de la vallée de l'Adour, ses coutumes, ses fêtes, ses personnages pittoresques, touchants, truculents. Un monde certes qui change peu à peu, puisque tout change, mais où dominent encore et toujours l'amour de la terre de Gascogne, la dévotion aux gloires du pays, Henri IV, d'Artagnan, Montaigne, et la fierté d'être Gascon.
Le lecteur pénètre avec bonheur dans ce monde qui sait rester fidèle à lui-même, passe de l'amusement à l'émotion, du sourire au rire. Et s'écrie, en refermant le livre : mais, moi aussi, hil dou diable, je suis Gascon !
Michel Larneuil a ses attaches en Gascogne ; sa famille est de Chalosse, de cette vallée de l'Adour qu'il sait si bien évoquer. Né en 1926, il a fait des études d'orientalisme et a séjourné longtemps en Asie, notamment en Inde, pays où se situent plusieurs de ses romans dont le Roman de la Begum sombre qui a connu un très grand succès.