Le Mur d'en face
"Monté à Paris", le jeune Ulysse regarde les murs de la ville où il est venu pour apprendre à souffrir. Pour un temps la navigation fabuleuse est interrompue. C'est que l'enfance est finie et qu'à l'horizon de la mer font place les murs de la rue Saint-Sauveur sur lesquels sont inscrites les luttes, les défaites, les misères d'un peuple obscur, sans cesse renouvelé.
Cependant, même face aux obstacles, Ulysse poursuit son rêve et pense trouver refuge dans l'amour de Myriam. Mais l'amour est-il encore possible là où les hommes par millions se manipulent avec cette effrayante légèreté ?
Ulysse, Myriam... Mais aussi Jean-Thomas, l'inventeur d'Avant-Théâtre, mais encore Labrador le poète de la "Léprure" mais également Le Bastard, l'homme aux mille métiers et Mme Brolles, la concierge au grand coeur, mais surtout Paris, capitale des reines et des goulues. Paris le long de ses ruelles visqueuses et de ses rues balafrées, comme le personnage de la complainte, de la chanson, du poème, personnage de purgatoire qui tend à imposer moins sa haine que sa révolte, moins sa misère que la malice, la verve, le parler d'or de sa réalité.
Sur cette trame, Charles Le Quintrec a écrit le livre d'un terrible apprentissage, apprentissage commun à tous ceux qui doivent quitter la blouse des champs pour les oripeaux de la ville. Passé par le feu d'une certaine expérience, il fallait que le romancier des Chemins de Kergrist, le poète des Noces de la terre, nous donnât ce témoignage au ton inimitable.
Cependant, même face aux obstacles, Ulysse poursuit son rêve et pense trouver refuge dans l'amour de Myriam. Mais l'amour est-il encore possible là où les hommes par millions se manipulent avec cette effrayante légèreté ?
Ulysse, Myriam... Mais aussi Jean-Thomas, l'inventeur d'Avant-Théâtre, mais encore Labrador le poète de la "Léprure" mais également Le Bastard, l'homme aux mille métiers et Mme Brolles, la concierge au grand coeur, mais surtout Paris, capitale des reines et des goulues. Paris le long de ses ruelles visqueuses et de ses rues balafrées, comme le personnage de la complainte, de la chanson, du poème, personnage de purgatoire qui tend à imposer moins sa haine que sa révolte, moins sa misère que la malice, la verve, le parler d'or de sa réalité.
Sur cette trame, Charles Le Quintrec a écrit le livre d'un terrible apprentissage, apprentissage commun à tous ceux qui doivent quitter la blouse des champs pour les oripeaux de la ville. Passé par le feu d'une certaine expérience, il fallait que le romancier des Chemins de Kergrist, le poète des Noces de la terre, nous donnât ce témoignage au ton inimitable.