Les Lumières du soir
« Notre mère disait : "Aussi vif qu'on soit à mener tout son travail, le soir arrive alors qu'on n'a pas fait la moitié de sa tâche. Ce monde, j'en ai peur, ne sera jamais fini..." »
« Me voici à penser comme elle. Le soir qui vient, je le perçois jusque dans ma chair. Il y a des choses que je ne fais plus; des projets que je laisse à d'autres; des élans qui me sont interdits. Le grand jour est passé, la nuit vient, mais j'espère que le soir me reposera longtemps avant le sommeil. »
Ainsi parle Charles Le Quintrec dès l'ouverture d'un livre tendu et douloureux où plusieurs intrigues, dans le sens romanesque du terme, se tissent et s'entrecroisent.
Ce journal c'est aussi un théâtre habité par de très nombreux personnages. Ce sont eux qui entraînent le lecteur et, presque toujours, le fascinent. Certains sont totalement inconnus et «montent» de l'enfance; d'autres sont célèbres : Hervé Bazin, Robert Sabatier, Jean-Edern Hallier, Louis Guilloux, Jean Follain, Jean Guéhenno, Maurice Genevoix, Maurice Fombeure, Georges Bernanos; d'autres enfin appartiennent à la galerie des ancêtres dont Charles Le Quintrec ne cesse de se réclamer : Chateaubriand, Hugo, Lamartine, Sainte-Beuve, Flaubert, Verlaine.
Ce livre est saisi entre deux moments de la vie de l'auteur : la mort de son frère et l'accident survenu à sa fille. Mais la douleur y est toujours purifiée par la passion et les lumières du soir révèlent finalement moins d'amertume que de ferveur.
Livre d'heures d'un romancier et d'un poète soulevé par son art et sublimé par la vie.
« Me voici à penser comme elle. Le soir qui vient, je le perçois jusque dans ma chair. Il y a des choses que je ne fais plus; des projets que je laisse à d'autres; des élans qui me sont interdits. Le grand jour est passé, la nuit vient, mais j'espère que le soir me reposera longtemps avant le sommeil. »
Ainsi parle Charles Le Quintrec dès l'ouverture d'un livre tendu et douloureux où plusieurs intrigues, dans le sens romanesque du terme, se tissent et s'entrecroisent.
Ce journal c'est aussi un théâtre habité par de très nombreux personnages. Ce sont eux qui entraînent le lecteur et, presque toujours, le fascinent. Certains sont totalement inconnus et «montent» de l'enfance; d'autres sont célèbres : Hervé Bazin, Robert Sabatier, Jean-Edern Hallier, Louis Guilloux, Jean Follain, Jean Guéhenno, Maurice Genevoix, Maurice Fombeure, Georges Bernanos; d'autres enfin appartiennent à la galerie des ancêtres dont Charles Le Quintrec ne cesse de se réclamer : Chateaubriand, Hugo, Lamartine, Sainte-Beuve, Flaubert, Verlaine.
Ce livre est saisi entre deux moments de la vie de l'auteur : la mort de son frère et l'accident survenu à sa fille. Mais la douleur y est toujours purifiée par la passion et les lumières du soir révèlent finalement moins d'amertume que de ferveur.
Livre d'heures d'un romancier et d'un poète soulevé par son art et sublimé par la vie.